dylanesque externe
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Posté le: 25 Déc 2008 20:15 Sujet du message: 12x01 Canon City |
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La sortie de la douzième saison en DVD est l’occasion de revisiter ces épisodes et peut-être leur donner une seconde chance. En effet, lors de mon premier visionnage, en 2006, j’avait été très déçue par cette saison plutôt médiocre d’Urgences. La première saison où l’on commence à s’ennuyer et à ne plus supporter certains personnages…
Tout commence avec « Canon City », l’un des épisodes les moins réussis de la série. Premièrement, il marque la dernière apparition de Sherry Stringfield, la seule actrice présente dans le cast de la première saison, et la seule actrice capable de m’attirer à nouveau vers le County, malgré le départ tout frais de Carter. Mais voilà, l’actrice désirant quitter les plateaux, les scénaristes ne donne pas de fin à son épisode, et on en termine ainsi avec Susan Lewis. Profitez bien d’elle, vous ne la reverrez plus, et les raisons de son départ seront vaguement expliqués plus tard dans l’année. Du gâchis de personnage culte, de quoi me mettre sérieusement en colère…
Puisque notre cher Carter n’est plus là, c’est désormais Kovac le pilier des urgences (et premier au générique). Seulement, pour un début en tant que pilier, on a vu mieux. Kovac n’est même pas aux urgences et accompagne Sam à la recherche de son chieur de gamin, alors que le couple est en pleine rupture. Goran Vijnic nous refait sa tête de cocker et Luka râbache au sujet de sa famille morte en Croatie. Si la scène où il parle de son fils est subtile et plutôt émouvante, je trouve que l’on a fait le tour du passé de Luka, et qu’il serait tant d’aller de l’avant avec ce personnage. Il va devoir être le leader de la série pendant au moins un an et apparaît pour l’instant trop fragile. Sam est également touchante, mais on n’a pas grand interêt à suivre ses états d’âmes. Et franchement, passer la moitié de l’épisode à suivre ce road movie à l’eau de rose, avec des scènes aussi surréalistes que le daim sur la route, ce n’est pas ce que j’appelle un season premiere enthousiasmant.
Et pour le reste, ce n’est pas tellement mieux. Il est certes intéressant de voir les progrès, les failles et les enjeux des internes de deuxième année, et je trouve bien de recentrer l’intérêt sur l’aspect médical de la série. Mais pour un season premiere, c’est encore une fois trop léger, et un peu ennuyeux. Ray n’a décidement pas évoluer d’un poil depuis son apparition l’an dernier, Neela est toujours trop froide et expéditive. Seule Abby s’en sort un peu mieux, mais elle aussi avec ses erreurs. C’est un réel plaisir de retrouver Maura Tierney, plus ravissante et lumineuse que jamais ! Un peu en retrait, Pratt et Morris jouent les professeurs, pas plus crédible l’un que l’autre. Comme lui fait remarquer Susan, Pratt n’a pas toujours été un interne coopératif… et il n’a pas beaucoup évolué lui non plus (alors qu’il entame sa quatrième saison !). Quand à Morris, c’est un boulet, qui passe son temps à dormir. Intéressant… Mais où est Kerry ? Je sens que comme la saison précédente, Laura Innes va nous faire le service minimum…
John Wells nous a habitué à mieux, c’est quand lui qui a écrit des épisodes comme « Tristesse aux urgences », « L’âme sœur », « Kisangani » ou bien « Pères et fils ».
Avec des personnages comme Ray, Pratt ou Morris qui n’attirent pas vraiment d’enjeux scénaristiques ou d’interêt de la part du spectateur, cette saison 12 part un peu du mauvais pied et on regrette déjà les départs de Carter et Lewis… Comptons sur Luka pour faire dégager Sam et son boulet de fils de sa vie, et s’imposer rapidement comme le leader du County. |
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